Après une première prise en main prometteuse, attardons-nous sur sa version la plus attachante sur le papier: celle animée par le petit moteur Twinair de 85 chevaux. Pour ce renouvellement, Fiat n’a pas pris autant de risques stylistiques que lors de l’apparition de la précédente mouture en 2003. La Panda conserve donc l’architecture et les mimiques de sa devancière, mais y ajoute un évident "capital sympathie". Cela se traduit par des angles adoucis, des traits plus travaillés et une allure générale plus avenante, tout en conservant certains traits caractéristiques comme le hayon arrière parfaitement vertical ou une custode en décrochage par rapport à la vitre arrière.

Généreuse

L’habitacle suit le même traitement, avec une planche de bord originale et une ambiance joviale mise en valeur par les couleurs vives et les habillages bicolores. Quatre adultes de taille moyenne et un enfant pourront prendre place à bord, et il restera toujours entre 225 et 260 litres de volume dédié aux bagages suivant la position de la banquette arrière coulissante. Vaste, l’intérieur de la Panda se veut aussi pratique avec des vide-poches dans chacune des portes, une vaste boîte à gants et un large espace ouvert sur le meuble de bord face au passager. Tous les petits objets du quotidien trouveront facilement leur place.

L’équipement n’est pas en reste puisqu’en puisant dans la liste d’option, la Panda pourra recevoir une dotation enviable: climatisation électronique, Radio-CD USB, système de navigation amovible. La fonction "City" qui allège au maximum la direction pour faciliter les manœuvres en ville est évidemment reconduite. En contrepartie, cette Panda n’est pas vraiment donnée puisque son prix d’appel avec la motorisation Twinair qui nous concerne est fixé à 12.300 euros en finition Easy.

Vaillant petit coeur

Mais venons en au cœur de l’auto: le petit moteur bicylindre turbo de 900cc qui délivre 85 chevaux et 145Nm.  Fourni d’office avec le dispositif Stop&Start, il affiche une consommation moyenne intéressante de 4,2l/100km (99gr CO2/km). Mais disons le d’emblée, il faudra faire preuve de beaucoup de contrôle de soi pour atteindre ces valeurs. Car pour que ce petit moteur s’exprime pleinement, il faut le laisser tourner dans les plus hautes rotations, la puissance maximale n’étant atteinte qu’à 5.500tr/min. Sauf qu’évidemment, la consommation s’envole alors. A contrario, l’indicateur de changement de rapport au tableau de bord se montre d’un optimisme béat, vous renvoyant invariablement en sous-régime si vous appliquez ses conseils à la lettre. Il faudra donc prendre l’habitude de trouver un juste milieu pour stabiliser la consommation moyenne autour des 6l/100km. De toute façon, la Panda pousse d’elle-même à adopter une conduite paisible, que ce soit par la souplesse de ses suspensions qui favorisent le confort ou par la légèreté de sa direction. Et c’est bien ce que l’on demande à cette attachante petite voiture, fort agréable à l’usage au quotidien.

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