Le nouveau B-Max est 13 cm plus long qu'une Fiesta mais est pourtant construit sur la même plateforme compacte. Grâce à quoi il se qualifie parfaitement pour participer à la compétition entre petits monospaces, où les rivaux les plus sérieux s'appellent Opel Meriva, Citroën C3 Picasso, Hyundai ix20 et Toyota Verso S.

Last but not least

Une arrivée tardive peut aussi être un avantage. Ford a bien observé ses petits camarades et a décidé de surprendre avec une astuce de design très spéciale: l'absence de montant B. Ou du moins en apparence puisque le renforcement entre les portes avant et arrière est en fait... dans la porte elle-même. Avantage: lorsque les deux portières sont ouvertes, on dégage un accès de 150 cm de large. Conséquences: le montage/démontage d'un siège enfant, l'embarquement/débarquement de cette petite boule d'énergie, bref, tout ce qui implique la banquette arrière peut-être effectué sans transformer votre colonne vertébrale en S. Pratique aussi le fait que la porte arrière soit coulissante, grâce à quoi ces mêmes boules d'énergies installées à l'arrière peuvent ouvrir la portière sans la cogner contre un mur ou une autre voiture garée. Pour ce qui est de la sécurité, le montant B intégré et l'acier à haute résistance utilisé pour la caisse font leur job. Le B-Max décroche en effet le score de 84% pour la protection des enfants, et 92% pour la protection des adultes. Il a obtenu 5 étoiles sur 5 aux tests EuroNCAP.

Moteurs

Le B-Max a été lancé il y a quelques jours à peine et pour attirer une foule plus nombreuse dans les showrooms, Ford propose une 1st Edition au prix net de 13.990€. Intéressant, si ce n'est que cette version est équipée d'un vieillissant moteur 1.4 essence, dont les modestes 90 ch se montrent un peu trop généreux en CO2 (139 g/km). Si on tient à rouler à l'essence, on fera mieux de choisir le 1.0 EcoBoost qui, avec ses 114 g/km et une moyenne de 4,9 l/100 km, figure parmi les meilleurs de la catégorie. La version 100 ch démarre à 17.800€ et il faut compter 1.000€ de plus pour la 120 ch.

Mieux encore, il y a le 1.6 TDCi (104 g/km, 4,0 l/10 km). Des chiffres que nous sommes parvenus à approcher durant notre essai, avec des moyennes de 3,8 l en mode "oeuf sous le pied" et de 5,8 l en mode "pied lourd". Cela dit, il ne faudrait pas moins des 95 ch de ce moteur, le B-Max accusant tout de même 1.310 kg sur la balance. Sur la route, ce poids n'handicape toutefois pas le comportement. L'engin est vif en courbes, ne prend pas de roulis et gère les mauvais revêtements comme un grand. Comparé à ses concurrents, il propose une conduite un peu plus impliquée, et cela lui confère un caractère très adulte.

Un point négatif: dommage qu'une boîte manuelle 6 ne soit pas disponible. Il faudra donc veiller à ne pas engager le levier en R par inadvertance, car la propension du 1.6 TDCi à monter dans les tours sur autoroute incite à chercher la 6ème. Tant pour le dynamisme que pour la consommation, ce petit rapport supplémentaire aurait été le bienvenu.

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