La Skoda Octavia, c'est le best-seller de la marque tchèque. Pourtant, en moins d'un an, nous avons été invités deux fois à l'essayer. Est-ce vraiment utile pour un modèle qui représente 42% des ventes de la marque ? Surtout dans sa version break, reine du marché fleet où 8 Octavia sur 10 sont des Combis...

Un trois cylindres !

Depuis juin dernier, la nouvelle Octavia peut être propulsée par une petite mécanique 999cc de trois cylindres seulement ! Cette motorisation, pur produit du groupe VW, est également proposée sur l'Audi A3 (!), la VW Golf ou autres Seat Ibiza. Et franchement, nous n'avons pas peur d'avouer que ce petit moteur de 115 ch a conquis une grande majorité de la presse. Dans l'Octavia, il impressionne par son silence sous 3.000 tr/min et sa consommation incroyablement basse, même en conduite réelle : aux alentours des 5 l/100 km, ce qui est plutôt remarquable pour un moteur essence. Proposé avec une boîte manuelle 6 rapports, il peut également se marier à une DSG 7 vitesses dès le second niveau de finition (Ambition). Coût supplémentaire ? 3.000 euros...

D'autres dimensions mais...

Pour le lifting de mi-carrière, il fallait réaliser un petit changement esthétique afin de mettre la tchèque au goût du jour. Résultat visible : de nouveaux phares à l'avant, maintenant scindés en deux, style ancienne Mercedes Classe E. Etonnant mais on vous laisse juger. L'Octavia étonne encore sur d'autres plans qui, selon les ingénieurs, favoriseraient également le design : ainsi, les voies arrière s'élargissent de 20 à 30 mm selon les motorisations. De plus, la berline gagne 11 mm en longueur contre 8 mm pour le Combi. Ok pour le design mais on aurait apprécié encore plus d'espace à bord. Il n'en est strictement rien. Mais il est vrai qu'elle était déjà une référence dans le segment, autant aux places arrière qu'au niveau du coffre (de 610 à 1740 litres sièges rabattus pour le Combi).

Des nouveautés...

Depuis juin 2016, avec les versions d'au moins 150 ch, il est possible d'équiper l'Octavia d'un DCC (contrôle dynamique de châssis). Même si ce châssis adaptatif s'avère plus sécurisant en situation dangereuse, en passant automatiquement du mode confort au mode sport pour améliorer la stabilité et les distances de freinage, on le recommandera surtout sur les modèles RS afin de les rendre plus confortables au quotidien. Même si, à nouveau, nous reviendrons sûrement plus tard sur les RS « face-liftés » qui ne sont pas encore produites et donc, pas encore testées ! En résumé, il y aura encore de quoi communiquer d'ici peu sur la Skoda Octavia !

... utiles ?

Les réelles nouveautés se cachent du côté de l’info-divertissement et des assistances à la conduite. Au premier chapitre, on pointera l'arrivée d'une recharge à induction pour smartphone et de nouveaux systèmes multimédia, dont un énorme écran Columbus de 9,2''. Par ailleurs, grâce au service Care-Connect, il est maintenant possible de configurer, depuis son ordinateur personnel, les destinations, les itinéraires et les points d'intérêt directement dans son véhicule. Bien utile !

Au chapitre sécuritaire, on retiendra le trailer assist (assistant aux manœuvres avec remorque), une prévention des piétons accentuée, des avertisseurs d'angle mort actifs et un rear traffic alert qui permet d'éviter d'emboutir un véhicule une fois la marche arrière enclenchée. Franchement, avec les assistances de l'Octavia 2017, il ne peut quasiment plus rien vous arriver ! Et globalement, le prix n'augmente pas trop : + 400 euros seulement pour la version d'entrée 1.0 TSI.