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Ferrari F50

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Avantages

  • Moteur V12 dérivé de la Formule 1
  • Construction monocoque en carbone
  • Expérience de conduite ultra-puriste

Inconvénients

  • Confort minimal et équipement restreint
  • Production ultra-limitée
  • Cote très élevée sur le marché de la collection

Ferrari F50, l’héritière radicale de la Formule 1 sur route

Présentée en 1995 pour les 50 ans de Ferrari, la F50 est une supercar radicale dotée d’un V12 atmosphérique issu de la F1, d’un châssis en fibre de carbone et d’un design extrême. Produite à seulement 349 exemplaires, elle incarne une monoplace de route rare et très convoitée. En savoir plus

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Ferrari F50 voiture d'occasion

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Points forts

  • La F50 est équipée d’un moteur V12 atmosphérique de 4,7 litres dérivé de celui utilisé en F1 en 1990, garantissant un caractère unique et une montée en régime fulgurante.
  • Le châssis monocoque en fibre de carbone, rare à l’époque, assure une rigidité exceptionnelle et un poids contenu.
  • Elle offre une expérience de conduite brutale, sans filtre, avec une direction non assistée, une boîte manuelle et une connexion directe avec la mécanique.
  • La production strictement limitée à 349 unités, toutes numérotées, en fait une pièce de collection extrêmement prisée.
  • Sur le marché des véhicules rares, une Ferrari F50 d’occasion bien conservée constitue un investissement d’exception, souvent réservé à des passionnés avertis.

Toutes les données clés sur la Ferrari F50

Conçue comme une Formule 1 à peine adaptée à la route, la F50 pousse à l’extrême le concept de la supercar analogique. Chaque élément est pensé pour la performance pure et la légèreté.

Motorisation

Le moteur V12 atmosphérique est l’élément central de la F50, à la fois en termes d’ingénierie et de philosophie.

  • Le bloc est un V12 4.7 litres à 65°, directement dérivé du moteur de F1 3.5 litres utilisé dans la Ferrari 641.
  • Il développe 520 ch à 8 500 tr/min et 471 Nm de couple à 6 500 tr/min, avec un régime maximal fixé à 8 700 tr/min.
  • Le moteur est porteur : il est directement boulonné à la cellule monocoque et supporte la boîte et les suspensions arrière, comme en course.
  • La boîte de vitesses est une manuelle à 6 rapports, sans assistance électronique.
  • Le 0 à 100 km/h est abattu en 3,9 secondes, et la vitesse de pointe atteint 325 km/h.
  • Aucun antipatinage, aucun ABS : le pilotage est entièrement entre les mains du conducteur.

Dimensions

Avec ses proportions musclées et son toit amovible, la F50 combine agressivité visuelle et efficacité aérodynamique.

Caractéristique Donnée
Longueur 4,48 mètres
Largeur 1,98 mètre
Hauteur 1,12 mètre
Empattement 2,58 mètres
Poids à vide 1 230 kg
Nombre de places assises 2
Volume du coffre avant environ 120 litres

Variantes

Contrairement à d’autres supercars Ferrari, la F50 n’a pas connu de déclinaisons commerciales multiples. Sa rareté est accentuée par l’absence de séries spéciales ou de restylages.

  • F50 (1995–1997) : version unique produite à 349 exemplaires. Elle est dotée d’un toit targa démontable, d’un V12 atmosphérique en position centrale arrière, d’un aileron fixe inspiré des monoplaces, et d’une carrosserie en fibre de carbone. L’habitacle est épuré, avec deux sièges baquets et des équipements réduits à l’essentiel.
  • F50 GT (prototypes) : trois exemplaires ont été construits pour un programme de compétition FIA GT avorté. Dotée d’un V12 poussé à plus de 750 ch, d’une carrosserie modifiée et d’un châssis encore allégé, la F50 GT n’a jamais couru officiellement. Elle est aujourd’hui une pièce de musée unique.
  • Les finitions personnalisées : bien que très peu modifiables, certaines F50 ont été livrées avec des configurations intérieures spécifiques (cuirs, logos, numérotations gravées) à la demande des clients VIP. Toutes sont strictement en conduite à gauche.

Prix

La Ferrari F50 est l’un des modèles les plus rares de Maranello, et sa valeur a connu une croissance spectaculaire depuis sa mise en production.

  • À sa sortie, la F50 était vendue environ 450 000 dollars. Aujourd’hui, une Ferrari F50 d’occasion s’échange généralement entre 3 et 5 millions d’euros selon l’historique, le kilométrage et la provenance.
  • Les exemplaires en état concours, avec historique limpide, carnet Ferrari et matching numbers, dépassent souvent les 6 millions d’euros lors de ventes aux enchères internationales.
  • Les coûts d’entretien sont très élevés : il faut faire appel à des spécialistes Ferrari Classiche et prévoir plusieurs dizaines de milliers d’euros pour une révision complète.

En raison de sa rareté et de sa mécanique spécifique, la F50 est considérée comme un placement patrimonial autant qu’un objet de passion.

Design

La F50 marque une rupture stylistique par rapport à la F40. Plus sculptée, plus fluide, mais tout aussi agressive, elle affiche un style résolument fonctionnel.

Extérieur : une supercar sculptée par l’aérodynamisme

Le dessin signé Pininfarina se distingue par ses courbes tendues, ses prises d’air massives et son aileron arrière directement intégré à la structure. Le capot moteur transparent en Lexan laisse apparaître le V12 central, comme une œuvre d’art mécanique.

Le toit rigide est amovible, transformant la F50 en targa, une rareté dans le monde des supercars extrêmes. Chaque élément de carrosserie participe au refroidissement ou à la stabilité aérodynamique à haute vitesse.

Intérieur : dépouillement et authenticité mécanique

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L’habitacle est réduit à sa plus simple expression. Pas de GPS, pas de systèmes audio : tout est pensé pour le pilotage. Le tableau de bord mêle carbone apparent et aluminium, avec des compteurs analogiques. Les deux sièges baquets sont habillés de cuir tendu à la main.

Le volant trois branches et le levier de vitesses en aluminium poli rappellent l’univers de la compétition. La position de conduite est basse, avec une visibilité limitée vers l’arrière et un confort spartiate.

Sécurité

La F50 est une voiture conçue pour les puristes, à une époque où les aides électroniques étaient quasi absentes.

  • Aucun ABS, pas de contrôle de stabilité ni d’antipatinage : toute la motricité repose sur la maîtrise du conducteur.
  • Le freinage est assuré par des disques ventilés sans assistance, exigeant un effort important à froid.
  • Le châssis monocoque en carbone offre une rigidité exemplaire, mais la voiture ne bénéficie pas de zones de déformation modernes.
  • Son comportement très vif à haute vitesse demande une grande expérience pour être exploitée pleinement et en sécurité.

Alternatives

La Ferrari F50 occupe une place singulière dans l’histoire des supercars, entre radicalité mécanique et exclusivité absolue. Si peu de voitures égalent son pedigree et sa rareté, plusieurs modèles peuvent être envisagés comme des rivales d’époque ou des équivalents modernes en termes de philosophie et de sensations.

Ferrari F40 : la légende analogique à l’état brut

Prédécesseur direct de la F50, la F40 est plus légère, plus dépouillée et dotée d’un V8 biturbo de 478 ch. Elle pousse encore plus loin la radicalité avec son châssis tubulaire, ses panneaux en kevlar et son absence totale d’assistance. Moins civilisée que la F50, elle reste une référence pour les puristes.

Porsche Carrera GT : l’hommage allemand à la mécanique pure

Dotée d’un V10 atmosphérique de 612 ch, d’une boîte manuelle et d’un châssis monocoque en carbone, la Carrera GT offre une expérience de conduite tout aussi intense. Plus récente (2003), elle est aussi plus exploitable, tout en exigeant une grande rigueur de pilotage.

McLaren F1 : la supercar de tous les superlatifs

Produite à 106 exemplaires seulement, la McLaren F1 incarne la quintessence de l’automobile analogique. Son V12 BMW atmosphérique de 627 ch, sa position de conduite centrale et son faible poids en font un mythe absolu. Elle surclasse la F50 en exclusivité et en valeur.

Pagani Zonda F : l’italienne artisanale au souffle V12

Avec son style exubérant, son châssis carbone et son moteur V12 AMG atmosphérique, la Zonda F de Pagani perpétue l’esprit des supercars extrêmes tout en ajoutant une touche artisanale unique. Elle se distingue par sa sonorité inimitable et ses finitions faites main.

Lamborghini Diablo GT : la rivale latine des années 90

Plus puissante et plus bestiale que les versions standard, la Diablo GT affiche 575 ch, une carrosserie allégée et un comportement plus sauvage. Moins raffinée que la F50, elle offre toutefois une alternative sérieusement musclée, avec un style tout aussi marquant.

Conclusion

La Ferrari F50 est bien plus qu’une supercar : c’est une déclaration d’intention de Ferrari, un manifeste mécanique sans compromis. Conçue pour offrir les sensations d’une Formule 1 sur route, elle séduit aujourd’hui les collectionneurs en quête de pureté mécanique et d’authenticité. Rarissime, mythique, radicale, la Ferrari F50 occasion demeure l’un des modèles les plus convoités de l’histoire moderne de Maranello.

FAQ

Combien de Ferrari F50 ont été produites ?
349 exemplaires numérotés ont été fabriqués entre 1995 et 1997.
La F50 est-elle plus rare que la F40 ?
Oui, la F40 a été produite à plus de 1 300 exemplaires, la F50 est bien plus limitée.
Existe-t-il une version F50 Spider ?
Toutes les F50 sont des targa avec toit rigide amovible. Il n’existe pas de version cabriolet intégral.
Peut-on rouler au quotidien avec une F50 ?
Non. Son confort est très sommaire, la visibilité est réduite, et son comportement est exigeant. C’est une voiture de collection.
La Ferrari F50 est-elle un bon investissement ?
Oui, sa rareté, son pedigree et son lien avec la F1 en font une pièce très recherchée, avec une valorisation constante sur le marché.