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Prise de contact: Chrysler Grand Voyager – Nouvelle jeunesse

En 1984, les choses étaient claires: avec le Voyager, Chrysler mettait sur le marché le premier véhicule qualifié de monospace et ne rencontrait pour ainsi dire aucune concurrence dans ce segment.

Aujourd’hui, nombre de fabricants briguent les suffrages des familles avec leurs berlines agrandies. Le moment était donc arrivé pour une nouvelle version du pionnier des monospaces. D’emblée, une question se pose: le Chrysler Grand Voyager, long de 5,14 mètres, est-il bel et bien un monospace? Le terme désigne plutôt dans nos contrées les petites camionnettes comme le Peugeot 1007 ou l’Opel Meriva. Les Américains s’accrochent par contre à cette appellation pour les berlines à grand volume. Ils les distinguent ainsi des mastodontes comme on en croise rarement chez nous, tels que le Dodge Ram qui, avec ses 5,87 mètres, peut accueillir jusqu’à 15 passagers.

Mais laissons de côté l’étymologie pour en revenir au Chrysler Grand Voyager. Un carrosse familial de ce type n’est que rarement tape-à-l’œil et l’Américain ne déroge pas à la règle: une forme de caisse efficace, de grandes portes coulissantes, une calandre gigantesque et beaucoup de chrome. Le nouveau «monospace» ne sera désormais plus disponible qu’avec l’empattement du Grand Voyager et tant pis pour les acheteurs à la recherche d’un modèle plus court, qui devront attendre son cadet, le Dodge Journey.

Enfouir ou retourner

L’habitacle, qui peut être le théâtre d’une foule de fantaisies, est plus intéressant que l’extérieur. Le Grand Voyager est équipé de série de deux sièges à la rangée du milieu et d’une banquette à trois places à la rangée du fond. Le système éprouvé de sièges «Stow’n Go», qui permet de faire disparaître les deux rangées de sièges arrière à l’intérieur du plancher en moins de 30 secondes, fait également partie de l’équipement de base. L’on peut ainsi obtenir un utilitaire à part entière, avec deux places et plus de 3200 litres d’espace de chargement, qui vient à bout de tous les déménagements. Moyennant un supplément de prix, la banquette arrière peut même se rabattre électriquement.

Le système «Swivel’n Go», en option, augmente encore le confort: les deux sièges individuels de la deuxième rangée pivotent à 180° pour faire face à la troisième rangée et une petit table complète ce salon confortable. Inconvénient: les deux fauteuils rotatifs ne peuvent alors plus être escamotés aisément, et pour s’en débarrasser, il faut entièrement démonter ces sièges lourds à l’aide de plusieurs manettes complexes. Ce faisant, la manœuvre n’affecte pas la dernière rangée, qui peut toujours être reçue dans le plancher.

Finition de qualité

Quelle que soit la place choisie, on est assis dans un fauteuil au confort typiquement américain, qui peut être garni au choix d’un tissu Yes Essentials facile à nettoyer ou de cuir (en série à partir de la gamme d’équipement «Limited»). Bien que l’espace pour les jambes soit suffisant à chaque rangée, il fait un peu étroit au niveau du plafond, surtout avec l’option du toit ouvrant. Les matériaux attrayants et la qualité de finition supérieure à la moyenne pour une Américaine balaient les critiques adressées aux modèles précédents de Chrysler. Seuls les instruments ronds, toujours éclairés d’une lumière verte, rappellent cette époque révolue. Il est également possible d’y ajouter une lumière d’ambiance verte dans le ciel de toit et des lampes de lecture à LED.

Afin d’éviter que les sept passagers ne s’ennuient, Chrysler propose à présent un double système DVD doté d’écrans 8pouces dissimulés dans le ciel de toit. Les occupants des rangs arrière peuvent ainsi regarder deux films différents ou utiliser des jeux vidéos en même temps. De surcroît, un troisième DVD peut être lu à l’aide du système MyGig de divertissement multimédia à disque dur logé dans la console centrale. Outre les fichiers musicaux et d’images, sa mémoire d’une capacité de 20 Go stocke également, le cas échéant, les données de navigation.

Deux moteurs à partir du printemps 2008

Dès le lancement sur le marché, au printemps 2008, Chrysler proposera deux motorisations en Europe. Le V6 essence de 3,8 litres et 193 CV devrait représenter selon les prévisions quelque 20% des ventes. Il ne respectera que rarement la consommation annoncée de 12,7 litres aux 100 kilomètres, mais à sa décharge, il doit mettre en mouvement plus de deux tonnes. D’après une étude, la consommation de carburant joue toutefois un rôle négligeable pour plus de la moitié des propriétaires actuels d’un Voyager.

Le Grand Voyager 2.8 CRD est 80 kilos plus lourd encore. Le diesel 4 cylindres développe une puissance de 163 CV et transmet son couple maximal de 360 newtons-mètres à l’essieu avant à partir de 1600 tours seulement. Les ingénieurs ont donc finalement eu raison du temps mort dans la réponse du turbo. Avec un poids à vide de 2,1t onnes, le bloc propulseur sonore doit toutefois travailler comme une véritable bête de somme.

Les côtes même légères obligent la boîte automatique à 6 rapports- en série avec les deux moteurs- à entrer en scène. La transmission n’exploite pas toujours la puissance du moteur à allumage spontané à bas régime et maintient volontiers le diesel à un régime élevé. Les passages de vitesse s’effectuent en revanche sans heurt et dans le respect du confort, comme l’aiment les Américains. Détail pratique: le levier de sélection est agencé à côté du volant et la console centrale ainsi débarrassée entre le conducteur et le convoyeur sert de rangement. Chrysler annonce en outre une consommation moyenne de 9,3 litres.

Compromis réussi

Le châssis n’a rien d’américain, ce dont on peut se réjouir. Pas question de s’attendre au roulis d’un navire en pleine tempête. Le Grand Voyager séduit grâce à un compromis équilibré entre le confort et la dynamique routière. Dans les virages rapides, le minivan d’une hauteur de 1,75 mètre ne penche que dans une faible mesure. En même temps, les irrégularités sont absorbées en douceur, épargnant ainsi les vertèbres des passagers.

Dans la version essence, Chrysler renonce à plusieurs gammes d’accessoires. Le Grand Voyager 3.8 est uniquement distribué dans la version richement équipée «Limited» au prix de 45.400 euros. Selon le modèle, le Grand Voyager procure divers agréments tels que le système d’accès sans clé, les phares au xénon, les sièges à réglage électrique, les pédales réglables ou le système mains libres Bluetooth. Toutes les variantes sont de plus dotées du programme de stabilité ESP, y compris le contrôle de traction.

En bref

Cette nouvelle version est une réussite: le Chrysler Grand Voyager a su consolider davantage encore ses atouts. Il convainc ainsi par une stabilité routière accrue grâce à son châssis équilibré, un espace généreux et un habitacle modulable à l’envi. En parallèle, les défauts de son prédécesseur ont été gommés, notamment le choix des matériaux, souvent critiqué, ou la qualité de finition. Parmi les inconvénients, le moteur diesel plus efficace se démène honnêtement avec ses deux tonnes de charge et devient désagréablement bruyant. Le moteur essence dévore pour sa part avec gourmandise le contenu du réservoir. Si l’on s’en accommode, le Chrysler Grand Voyager constitue une alternative réussie aux berlines à grand volume dans la veine des VW Sharan, Peugeot 807 et autres Ford Galaxy. Et il attire sensiblement plus les regards dans la circulation.

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