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Reportage: 25 ans de Honda Type R Partie 1 : naissance et NSX Type R – Avec R comme Racing

La première Honda Type R officiellement distribuée en Europe fut l'Integra de 1997. Pourtant en 2017, ce ne sont pas 20 mais bien 25 ans de Type R que nous célébrons, car le label a été lancé 5 ans avant cela, sur une supercar de légende: en 1992, 500 exemplaires de la NSX Type R furent produits.

Pour retracer la généalogie de la dynastie Type R, il nous faut remonter aux années 60. Honda était alors déjà un constructeur de motos très réputé, et désirait élargir ses activités à la production automobile. Hélas, le MITI (le ministère japonais du commerce extérieur) ne l'autorisa pas, au prétexte que la marque n'avait aucune expérience dans le domaine et que les produits ne seraient pas concurrentiels. Mais le fondateur Soichura était têtu comme une mule, et se hâta de développer toute une gamme de voitures compactes avant que n'entre en vigueur les nouvelles lois anti-concurrence. Et c'est par hasard (hum…) qu'il conçoit à la même époque une F1, qui allait devenir la première voiture japonaise à décrocher une victoire dans la catégorie reine, au GP de Mexico 1965, avec Ritchie Ginther au volant. La légende était née.

Jusqu'à 14.000 tours

La spécificité de la RA272, c'était son moteur: un V12 1.5 litres refroidi par eau, qui délivrait 230 ch au régime stratosphérique de 13.000 tours. Le bloc pouvait même encaisser 14.000 tours, ce qui était évidemment exceptionnel pour l'époque. Soichura se retrouva donc avec un solide atout en main, même s'il savait que traduire cela dans un moteur de production ne serait pas évident. Augmenter la puissance d'un moteur en le faisant tourner plus vite est une chose. Mais assurer à la fois un fonctionnement régulier et suffisamment de couple à bas régime, c'en est une autre. C'est pour résoudre cette équation qu'Honda lança en 1983 la Revolution Modulated Valve Control (RMVC), un très inventif système de contrôle des soupapes pour moteurs 4 temps, qui allait trouver son chemin vers la production automobile via la moto CBR 400 F. Et la première voiture à profiter de cette innovation ne fut pas celle qui allait définitivement installer la réputation du département Type R: la NSX Type R de 1992.

280 ch minimum

Le prix au Japon d'une NSX-R neuve n'était pas piqué des vers: 35% de plus qu'une NSX normale, alors facturée quelques 100.000€ en Europe. A ce tarif, la super-Honda arrivait sur les terres de Porsche et Ferrari, un objectif que les ingénieurs avaient toujours voulu atteindre, mais qui n'était guère réaliste avec seulement 280 ch. Et c'est cela que la NSX Type R devait changer.

Pour le constructeur, il était hors de question de greffer un turbo au V6 3.0 litres. Car suite à un Gentlemen Agreement signé en 1989 par les marques nippones, aucune d'entre-elles n'eut le droit, jusqu'en 2005, de produire des voitures de plus de 280 ch. Du moins sur papier. Ce qu'Honda avait en revanche de droit de faire, c'était de réduire le poids de la NSX de 120 kg pour atteindre le chiffre de 1.230 kg. Les pièces du moteur était toutes destinées les unes aux autres et assemblées à la main, si bien que les blocs badgés "R" développaient "à coup sûr" 280 ch. Mais tout cela n'est que la moitié de l'histoire. Car l'influence d'un certain Ayrton Senna offrit à la voiture divers renforcements ci et là, ainsi qu'une géométrie entièrement revue par rapport aux NSX standard.

Jouet pour circuit

Le résultat fut littéralement une voiture de course immatriculée pour la route. Les sensations qu'on reçoit via le petit volant Momo et les baquets en carbone et kevlar sont sans filtre, comme si on portant le V6 dans un sac à dos. Sur toute autre surface qu'un tarmac lisse comme une table de billard, la NSX

On ne s'étonnera donc pas que les pneus de circuit aient besoin d'être bien à température pour montrer toute l'agressivité de leur grip, ni que l'embrayage exige un peu d'habitude. En bref: les vraies Type R n'ont que très peu de choses en commun avec celles dont elles partagent les formes. Elles sont des voitures de course pour la route, préparées jusqu'à l'os, meilleure en tout ce qui est quantifiable et dont la moindre modification vise à obtenir de meilleurs temps au tour. Dans cette optique, il est rassurant de voir que tant la Civic Type R sortante que la nouvelle version n'ont qu'une seule idée en tête: établir un temps record sur le Nürburgring. Car dans Type R, R veut dire Racing et aucune décision d'aucun département marketing ne pourra changer cet état de fait.

NSX-R NA2 (JDM)

En 2002, Honda fit brièvement revivre la NSX Type R, cette fois sur base de la version mise à jour. Le moteur reçut 10 ch de plus et avec désormais 290 ch, la Honda était en mesure de tenir la dragée haute à une Ferrari 360 Challenge Stradale sur le Nordschleife. Là encore, la performance fut favorisée par un régime drastique, allégeant la nouvelle NSX-R de 100 kg par rapport à la NSX facelift.

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