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Subaru Solterra : parce qu’il fallait bien

La Subaru Solterra est la première électrique de la marque nippone. Développée conjointement avec Toyota, elle embarque une batterie de 71,4 kWh pour une autonomie de plus de 460 km. Rêve ou réalité ?

Pro

Points forts

  • Confort général
  • Équipement
  • Habitabilité
Contra

Points faibles

  • Autonomie
  • Consommation
  • Prix

Bien qu’on ait déjà pris en main la nouvelle Subaru Solterra, il y a près d’un an, il ne s’agissait alors que d’un prototype. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, les légers retards de production ont été réglés et la nouvelle Subaru électrique brille dans les concessions avec ses belles statistiques. Parviendra-t-elle à nous charmer dans la réalité ?

Subaru Solterra (2023) statisch, vooraanzicht

Piqure de rappel

Certes, on vous l’a déjà présentée. Deux fois même, si l’on compte notre premier essai de la Toyota bZ4X. Allez, on recommence pour rafraîchir votre mémoire. Comme on vient de le dire, les Subaru Solterra et Toyota bZ4X sortent du même ventre. Ces deux jumelles bénéficient de l’expertise combinée des deux marques nippones en matière d’électromobilité, d’une part, et de transmission intégrale, d’autre part.

Cette électrique repose sur une toute nouvelle plateforme modulaire intégrant une batterie au lithium-ion dans son plancher. Un accu, d’une taille de 71,4 kWh d’ailleurs, qui alimente deux moteurs électriques (un sur chaque essieu) pour une puissance totale combinée de 218 ch et 337 Nm de couple. Voici la petite spécificité qui différencie les deux Japonaises : de par l’héritage de la marque, la Subaru Solterra n’est disponible qu’avec la transmission intégrale permanente. Voilà qui explique donc l’autonomie officielle réduite de 465 km.

Subaru Solterra (2023) statisch, achteraanzicht

SUV-Coupé, en quelque sorte

D’un point de vue technique, ces jumelles partagent donc l’entièreté de leurs organes vitaux. Pour le style, c’est également la même chanson, à quelques notes près. Ainsi, on découvre toujours une sorte de SUV-Coupé d’une longueur de 4,7 mètres – ce qui la place au niveau d’un Forester – doté d’une forte présence et d’un ensemble de carénage en plastique tout autour. La face avant de la Subaru présente cependant une sorte de calandre englobée d’un trait noir. Combiné à la signature visuelle, cela en fait certainement la Subaru la plus jolie depuis un petit temps…

Dans l’habitacle, les différences sont (beaucoup) moins notables. Certes, le volant affiche le logo bleu aux six étoiles mais force est de constater que tout sort des étagères de Toyota. Au centre de la planche de bord, un écran tactile de 12,3 pouces domine l’habitacle. Ce dernier surplombe des commandes de climatisation tactiles et un sélecteur de rapport rotatif, placé sur une console centrale flottante assez haute. La qualité perçue des matériaux est assez moyenne, il faut le dire. Pire encore : Subaru opte pour une instrumentation digitale en hauteur, à la Peugeot, et une volant au diamètre réduit. On doit ainsi choisir entre voir les compteurs ou bénéficier d’une bonne position de conduite.

Subaru Solterra (2023) interieur

Belle surprise

Sur la route, la Subaru Solterra se dévoile être une belle surprise. Les moteurs sont silencieux, l’isolation phonique est bien travaillée, la puissance des deux moteurs électriques est très bien contrôlée, la régénération au lever de pied est progressive et la suspension opte pour la fermeté mais l’amortissement est à la hauteur. Résultat : les kilomètres passent sans problème, dans un confort digne d’un véhicule d’une gamme supérieure.

Ça, c’est pour les points positifs. Passons maintenant à ce gros nuage noir qui vient bloquer les rayons du soleil japonais : la consommation. D’après la marque, sa Solterra devrait afficher une autonomie maximale de 465 km avec une consommation moyenne de 16,1 kWh/100 km (WLTP). On ne sait pas dans quel monde cette homologation a été réalisée, mais ce n’est certainement pas dans le nôtre. Après une semaine à son volant et quelque 300 km au compteur, « notre » Subaru Solterra annonce une consommation moyenne de 27,8 kWh/100 km. Cette consommation énorme pour un véhicule de ce gabarit affecte évidement l’autonomie, qui se réduit à un faiblard 255 km affiché.

Subaru Solterra (2023) rijdend, vooraanzicht

Prix

Chez nous, Subaru n’a jamais vraiment été une marque bon marché, mais la qualité de ses produits compense largement cela. Pour sa première électrique, on pourrait penser que la marque allait taper fort. Eh bien, c’est vrai, mais pas dans le bon sens. La Solterra s’affiche à partir de 64 545 € (indisponible en France) ! Pire encore, sa version Sky Package, au toit panoramique et à l’équipement complet, vient frôler les 70 000 €. Ils sont fous, ces Japonais !

Subaru Solterra (2023) rijdend, achteraanzicht

Conclusion

La nouvelle Subaru Solterra regorge de qualités. On pense à sa bonne habitabilité, son silence de fonctionnement mais surtout son confort général. Pourtant, avec sa soif de glouton, sa petite autonomie et son prix gonflé, il nous est difficile de lui prédire un avenir rayonnant…

Subaru Solterra (2023)

  • Moteur : 2 moteurs électriques
  • Puissance : 218 ch
  • Couple : 337 Nm
  • Transmission : rapport fixe, transmission intégrale
  • 0-100 km/h : 6,9 s
  • Vitesse maximale : 160 km/h
  • Coffre : 464 l
  • Consommation : 27,8 kWh/100 km (mesurée)
  • Batterie : 71,4 kWh
  • Autonomie : 465 (WLTP)
  • Prix : 64 545 € (France : non disponible)

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