Sur les dix premiers mois de 2016, Dacia a écoulé 477.967 véhicules, soit 6% de plus que l’année précédente. Un chiffre historique, qui cristallise les records enregistrés sur de nombreux marchés nationaux. Rien d’étonnant donc à ce que la marque se contente de retouches mineures au moment de revoir ses chefs de file.

Touches de luxe

La Sandero et sa sœur quatre portes Logan – ainsi que sa variante break MCV – reçoivent les retouches les plus profondes. Cela se remarque principalement au niveau des phares avant, bordés de quatre LED, signature lumineuse commune aux modèles. Ceux-ci sont secondés d’une calandre et de boucliers redessinés qui adoptent quelques touches de chrome censés apporter un côté plus raffiné aux petites roumaines. Dans le même esprit, les feux arrière sont désormais formés de quatre blocs à effet 3D. Quant à la version tout-chemin Stepway, elle se distingue par une calandre spécifique faite de rectangles chromés qui singe celle du Duster. Un signe distinctif qu’arborent également les «nouveaux» Dokker et Lodgy. L’habitacle a également droit à quelques cerclages chromés qui rehaussent la monotonie d’un meuble de bord très sombre que le langage marketing de Dacia à l’humour d’appeler «tons carbone». Signalons encore l’arrivée de la caméra de recul et de l’aide au démarrage en pente sur la liste des options.

Nouveau cœur

Les Sandero, Logan et Logan MCV en profitent pour revoir leur motorisation d’entrée de gamme. L’archaïque 1.2l de 75 ch cède sa place au plus moderne 1.0l SCe de même puissance, et toujours atmosphérique. Doté d’un cylindre de moins que son prédécesseur et d’un couple restreint à 97 Nm, ce petit moteur fait toutefois preuve de beaucoup d’entrain pour s’insérer sereinement dans la circulation, en ville en tout cas. Une fois qu’on s’éloigne des centres urbains, les limites du moteur se font évidemment rapidement sentir, obligeant à jouer plus que de raison du levier qui commande la boîte aux 5 rapports diablement longs. Là n’est évidemment pas la raison d’être de ce petit cœur, toutefois loin de démériter et agréablement secondé d’un comportement routier de fort bon aloi, tout dédié au confort. Dommage que les bruits aérodynamiques et de roulement se fassent aussi présents. Mais on passera ce détail à Dacia qui a le bon goût de ne pas augmenter ses tarifs malgré le supplément d’agrément certain de ce moteur et la réduction de 10% de la consommation (5,2l/100 km ; 117 gr CO2/km). Comptez donc 6.990€ pour une Logan, 7.990€ pour une Sandero et 8.990€ pour un break.

Duster double embrayage

Le Duster reçoit également un petit supplément de luxe en accordant sa motorisation 1.5 dCi 110 à l’excellente boîte automatique EDC à double embrayage de Renault, dans sa version deux roues motrices seulement. Un mariage qui se montre des plus agréables par la douceur et l’efficacité procurées, mais qui n’est disponible que sur la finition Black Shadow la plus huppée, portant son prix de base à 18.900€.