Pourtant, notre première impression était "Mmmh, beaucoup de plastique". Et les responsables sont probablement ces éléments de décoration en bois (oui, enfin...) laqué noir (option à 314,60€). Mais bref, la finition est plus qu'acceptable, comme on peut l'attendre d'une Mercedes. On remarque ensuite que l'accès à bord (et le débarquement bien sûr) sont d'une aisance rarement vue, grâce au seuil très bas. On a peut-être aussi bien ailleurs, mais pas avec une telle image de marque en prime. De l'image, cette Mercedes n'en manque pas. Car non seulement elle est belle à regarder, mais elle traite en plus ses passagers avec tous les égards.

Petits plus

La liste des petits plus de cette Classe B n'en finit pas: excellente position de conduite (ni trop basse, ni trop verticale), planche de bord parfaitement lisible, excellente visibilité périphérique grâce aux surfaces vitrées qui courent jusqu'aux angles, espace généreux y compris pour le chargement (jusqu'à 486 litres), et un grand sens du pratique avec une banquette arrière coulissante. Bien sûr ce n'est pas gratuit. Le pack Easy Vario Plus est facturé 683,65€. L'écran de navigation semble au premier abord sorti des rayons d'Auto5, mais il est en fait très joliment intégré et, avec la taille d'un TomTom XL, il est aussi très lisible et remarquablement facile d'utilisation. Gros point négatif: les suspensions Sport du Pack du même nom. Celles-ci entament sérieusement le confort général. Elles sont si rigides que même l'excellent habitacle en laisse échapper quelques craquements. Option dispensable donc, d'autant que la Classe B est déjà bien assez dynamique.

Boîte auto à l'américaine

Avec cet essai, c'est surtout la boîte automatique 7 rapports que nous voulions mettre à l'épreuve. Son utilisation est du style US – comprenez avec un levier sur la colonne de direction – et ça laisse parfois perplexe. Mais la boîte fait-elle son job? Oui, en ce qui concerne la rapidité d'action. Les passages de rapports sont rapides et surviennent sans à-coups. Non – ou pas toujours – en ce qui concerne le moment des passages. La boîte réfléchit parfois trop longtemps avant de passer au rapport supérieur. Ce n'est pas vraiment dérangeant, mais c'est un point qui peut potentiellement progresser. Et le plus douloureux, c'est le prix de cette boîte: 2.020,2€. Glups! Cela dit, ça comprend le bouton qui permet de passer en mode Normal, Sport ou Manuel, ainsi que les palettes au volant.

Pas une fusée

Avec son 1.8 diesel de 109 ch, la B 180 CDI n'est évidemment pas un missile. Il n'empêche qu'on circule avec assez de rapidité. Si on en veut plus, il faudra se tourner vers le 200 CDI de 136 ch. La consommation de la 180 CDI automatique est selon Mercedes de 4,6 l/100 km pour 119 g CO2/km. Durant notre essai, nous avons accroché un petit 6,2 litres. Le prix de base d'une B 180 CDI BlueEfficiency est de 26.499€. Mais avec tous ses packs, notre voiture d'essai avait dans le dos une étiquette de 35.193€. Ce sont donc les options qui font le prix, mais il en va de même pour ses rivales BMW Série 1 et Audi A3 Sportback.