Après BMW avec son X4 et avant Audi avec son récent Q3 Sportback, Mercedes, avec son GLC, s’est lancée il y a quelques années dans la course aux SUV au profil dynamique. La première incursion du constructeur dans cette niche avec le GLE Coupé au style très discutable était assez… douteuse. Ce GLC en a tiré les leçons, le dessin de sa partie arrière fait donc preuve de bien plus de finesse stylistique que celle de son grand frère. Cette version restylée se distingue par une face avant intégrant des feux à la nouvelle signature lumineuse, et des boucliers plus dans les standards Mercedes actuels.

Les aspects pratiques sont évidemment moindres que sur un GLC classique, mais le coffre conserve une contenance intéressante de 500 litres. Les seuls qui se sentiront lésés par ce pavillon plongeant seront les rares utilisateurs qui voient leur GLC comme un déménageur… ou le labrador de la famille.

Connecté

Si l’habitacle n’évolue que légèrement en apparence, il s’équipe néanmoins d’un nouveau système multimédia MBUX avec écran tactile. Plus fluide et plus ergonomique, ce dernier brille surtout par sa capacité à reconnaitre certaines commandes en langage naturel, commandes qu'on fera précéder d'un « Hey Mercedes ». Modifier la température à bord pourra par exemple se faire par « Règle la climatisation sur X degrés » ou plus simplement par « J’ai froid », qui augmentera automatiquement la température de quelques degrés. Dites « J’ai faim » et le système vous indiquera les restaurants alentours ou sur votre trajet. C’est fonctionnel et amusant mais passé l’effet gadget, on est en droit de se demander si les clients utiliseront vraiment ce genre de commandes sur le long terme. L’autre nouveauté est l’apparition d’une dalle numérique personnalisable de 12,3’’ face au conducteur, en remplacement des traditionnels compteurs analogiques.

Petite Mercedes, Mercedes quand même !

Pour cet essai, c’est la plus modeste motorisation qui nous était confiée et, chose rare dans notre métier, dans une configuration « réaliste ». Comprenez qu'elle n’est pas bardée de 25.000€ d’options. Heureusement, car le prix de base de ce GLC 200 est déjà fixé à 50.578€ tout de même.

Mais à ce tarif, le client en a pour son argent sur le plan de l’agrément. Le 2.0l 4 cylindres de 197 ch (+14 ch de boost électrique grâce au système micro-hybride 48V) se montre à la fois réactif et vigoureux, et s’accommode très bien de la boîte automatique à 9 rapports proposée de série. Tout au plus peut-on lui reprocher de se montrer un poil trop sonore à pleine charge.

Sur la route, ce « petit » GLC rassemble les caractéristiques d’équilibristes propres à Mercedes : il offre un confort à bord au-dessus de la mêlée, tout en se montrant suffisamment engageant à conduire de façon plus dynamique lorsque le tracé y invite. Reste qu’en matière de consommation, moteur essence et poids élevé ne font toujours pas bon ménage, et la moyenne réelle en usage mixte se stabilise juste sous les 10 l/100 km de (7,1l annoncés).