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Avantages
- Design légendaire signé Marcello Gandini
- Moteur V12 central novateur pour son époque
- Forte valorisation sur le marché de la collection
Inconvénients
- Coûts d’entretien très élevés
- Habitabilité et ergonomie limitées
- Modèle exigeant à conduire à rythme soutenu
Intéressé par l'Lamborghini Miura
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Points forts
- La Miura est souvent considérée comme l’une des plus belles voitures jamais produites, avec des lignes fluides, un capot plongeant et des prises d’air élégamment intégrées.
- Son moteur V12 transversal de 4 litres procure une sonorité envoutante et des performances remarquables pour l’époque, dépassant les 280 km/h en version SV.
- Elle constitue un jalon historique dans la conception des voitures de sport et reste une pièce maîtresse dans toute collection de véhicules classiques.
- Grâce à sa rareté et à son prestige, la Lamborghini Miura occasion est devenue une valeur sûre sur le marché des voitures de collection haut de gamme.
- Chaque exemplaire est assemblé à la main, ce qui rend chaque Miura unique en termes de finition et de détails.
Toutes les données clés sur la Lamborghini Miura
Née d’une initiative secrète de jeunes ingénieurs de Lamborghini, la Miura incarne le génie automobile italien, mariant élégance sculpturale et innovations mécaniques audacieuses.
Motorisation
La Miura repose sur un moteur V12 transversal placé en position centrale arrière, une configuration inédite sur une voiture de série au moment de sa sortie.
- Le moteur est un V12 3.9 litres à 60°, dérivé du bloc utilisé sur la 400 GT, mais modifié pour être monté transversalement et intégré à une boîte-pont.
- La Miura P400, première version, développe 350 ch et permet de passer de 0 à 100 km/h en seulement 6,7 secondes.
- La P400 S, introduite en 1968, affiche une puissance portée à 370 ch, avec des améliorations au niveau de la suspension et de la finition intérieure.
- La P400 SV, dernière évolution produite entre 1971 et 1973, atteint 385 ch. Elle bénéficie d’un différentiel à glissement limité, d’une voie arrière élargie et d’une meilleure répartition des masses.
Toutes les versions sont équipées d’une boîte manuelle à 5 rapports et d’une transmission aux roues arrière.
Ce choix d’architecture moteur a influencé durablement la conception des sportives hautes performances. De nombreux supercars contemporains, de la Ferrari F8 Tributo à la Bugatti Chiron, reprennent aujourd’hui ce schéma mécanique. La Miura a ainsi posé les bases techniques d’une nouvelle ère dans l’ingénierie automobile.
Dimensions
Avec sa silhouette basse et élancée, la Miura impressionne par ses proportions sculpturales et son gabarit réduit pour une voiture dotée d’un moteur V12.
Caractéristique | Donnée |
---|---|
Longueur | 4,38 mètres |
Largeur | 1,76 mètre |
Hauteur | 1,05 mètre |
Empattement | 2,50 mètres |
Poids à vide | environ 1 300 kg (selon version) |
Nombre de places assises | 2 |
Volume du coffre avant | très réduit (~100 litres) |
Variantes
La Lamborghini Miura a connu plusieurs évolutions majeures au cours de sa carrière, chacune apportant son lot d’améliorations techniques et esthétiques.
- P400 (1966–1968) : première version de série, dotée du V12 3.9 litres développant 350 ch. Elle pose les bases du concept de supercar, avec un châssis tubulaire léger, une boîte intégrée au carter moteur, et une carrosserie en aluminium et acier. 475 exemplaires ont été produits.
- P400 S (1968–1971) : version améliorée, avec une puissance portée à 370 ch. Elle reçoit des freins ventilés, des suspensions modifiées, de nouveaux éléments chromés, ainsi qu’un intérieur légèrement modernisé (nouveaux sièges, vitres électriques). 140 exemplaires ont été produits.
- P400 SV (1971–1973) : ultime déclinaison, considérée comme la plus aboutie. Le V12 développe ici 385 ch, avec des carburateurs Weber revus et une lubrification séparée pour le moteur et la boîte. L’arrière était élargi pour accueillir de plus larges pneus, et l’esthétique est modifiée (phares fixes sans cils, feux arrière redessinés). 150 exemplaires ont été produits.
- SVJ : variante rarissime inspirée des prototypes de compétition (Miura Jota). Quelques exemplaires ont été modifiés à la demande de clients fortunés, avec des éléments aérodynamiques supplémentaires, des prises d’air plus marquées et une puissance encore accrue.
- Roadster (1968) : concept unique réalisé par Bertone, basé sur une P400, jamais produit en série. Resté à l’état de prototype, il est aujourd’hui une pièce de musée précieuse.
Prix
La Lamborghini Miura se situe dans le très haut de gamme du marché de la voiture de collection. Sa cote est stable et ne cesse de progresser.
• Le prix d’une Lamborghini Miura occasion varie considérablement selon la version et l’état :
- Une P400 bien restaurée débute autour de 1,8 million d’euros.
- Une P400 S peut atteindre 2,2 à 2,8 millions d’euros.
- Une P400 SV dépasse souvent les 3 millions d’euros, avec des pointes à plus de 4 millions pour les exemplaires à l’historique irréprochable.
• Les rares SVJ ou Miura d’origine musée peuvent dépasser 5 à 6 millions d’euros aux enchères. • Le coût d’entretien est conséquent, notamment pour les pièces d’origine, l’entretien du moteur V12 et la gestion des carburateurs.
Design
La Miura est unanimement reconnue comme l’un des chefs-d’œuvre dans le monde automobile du XXe siècle, grâce à l’audace de ses proportions et à la pureté de ses lignes.
Extérieur : un manifeste stylistique signé Gandini
La carrosserie de la Miura, dessinée par Marcello Gandini pour Bertone, séduit par ses courbes sensuelles, ses ouïes latérales et ses célèbres « cils » au-dessus des phares (absents sur la version SV). L’arrière élargi sur les dernières versions renforce la présence visuelle de la voiture.
Les jantes en magnésium Campagnolo, les doubles prises d’air sur le capot avant et la lunette arrière ajourée contribuent à son identité unique. Sa silhouette basse (à peine 1,05 mètre de haut) la rend immédiatement reconnaissable.
Au-delà de sa beauté plastique, la carrosserie de la Miura a également influencé des générations de designers. Des modèles comme la Pagani Huayra ou la McLaren Artura affichent encore des proportions et des volumes inspirés de cette icône.
Intérieur : minimalisme fonctionnel et ambiance course
L’intérieur de la Miura reflète une philosophie orientée vers la performance. Le conducteur fait face à un tableau de bord à instrumentation complète, avec de grands compteurs analogiques et une console centrale inclinée.
Les sièges baquets, la position de conduite très allongée et le levier de vitesses métallique accentuent l’ambiance sportive. Le confort est sommaire, mais la qualité des matériaux, comme le cuir tendu à la main et les inserts métalliques, apporte une touche de raffinement artisanal.
Sécurité
Conçue à une époque où la sécurité active et passive n’était pas prioritaire, la Miura reste une voiture exigeante à conduire.
- Elle ne dispose d’aucune aide à la conduite : pas d’ABS, ni d’ESP, ni de direction assistée.
- Le freinage peut s’avérer insuffisant en conduite soutenue, malgré la présence de freins à disque sur les quatre roues.
- Le châssis léger et la position centrale du moteur demandent une maîtrise certaine pour éviter les pertes de contrôle, en particulier sur route mouillée.
- L’accès difficile, la visibilité réduite et l’habitacle exigu doivent aussi être pris en compte pour un usage régulier.
Alternatives
La Lamborghini Miura n’a pas d’équivalent direct, mais quelques modèles historiques peuvent s’en approcher en termes de prestige, de style ou de conception.
Ferrari 275 GTB/4 : la grande rivale à moteur avant
Dotée d’un V12 atmosphérique et d’une ligne Pininfarina élégante, la 275 GTB/4 offre un style plus classique, mais un agrément tout aussi noble. Elle reste plus facile à entretenir et souvent plus polyvalente.
Ford GT40 : la vision américaine de la voiture de course
Conçue pour battre Ferrari au Mans, la GT40 est plus radicale que la Miura, mais partage le moteur central et l’approche compétitive. Moins civilisée, mais encore plus légendaire sur circuit.
De Tomaso Mangusta : l’alternative italo-américaine
Dessiné par Giugiaro, ce coupé à moteur central V8 est plus accessible, mais souffre d’une finition inégale. Son design audacieux en fait une alternative esthétique rare.
Porsche 911 Carrera RS 2.7 : le mythe allemand
Plus légère, plus agile, et moins puissante, la RS 2.7 offre un plaisir de conduite différent, mais intense. Son image de voiture de puriste complète l’univers de collection sans empiéter sur celui de la Miura.
Conclusion
La Lamborghini Miura incarne à elle seule la naissance du supercar moderne. Avec son design inimitable, son moteur V12 central et son aura mythique, elle a marqué un tournant dans l’histoire de l’automobile. Aujourd’hui, chaque Lamborghini Miura occasion est un trésor convoité, reflet d’un âge d’or où style, innovation et audace étaient indissociables.