Une nouvelle chance, encore plus attrayante, s’offre aujourd’hui à ceux qui n’ont pu se procurer une 8c: Alfa Romeo en propose une déclinaison décapotable. Également limitée à 500 exemplaires, la Spider se dévoile en première mondiale au Salon automobile de Genève. Alfa et design: les deux termes sont pour ainsi dire synonymes dans le monde de l’automobile. Mais même si de nombreuses Romeo affichent une adorable élégance, il leur manque néanmoins un soupçon d’extravagance. De fait, les Alfa sont construites pour un marché grand public. Avec la 8c est toutefois arrivé sous les feux des projecteurs un modèle qui, par son esthétique fabuleuse et ses performances routières extrêmement sportives, fait battre le cœur des Alfistes, mais pas uniquement eux.

Bourreau des cœurs

Avec un modèle qui attire tant les regards, Alfa a sensiblement rehaussé son image. Et le roadster annoncé pourrait bien donner un coup de pouce supplémentaire à l’amélioration déjà réussie de sa réputation. Les premières images officielles montrent uniquement le roadster sans capote. Sous cet angle, la deux places affiche incontestablement une silhouette plaisante. Aux dires d’Alfa Romeo, la capote textile électro-hydraulique se fond parfaitement en position fermée dans la ligne de toit de la bête de sport. Par une simple pression sur un bouton, le couvre-chef en tissu se dissimule sous un revêtement. À bord de la Romeo ainsi découverte, les privilégiés peuvent alors jouir sans entrave à la fois d’un ciel bleu azur et de la sonorité sublime du 8 cylindres.

Une puissance souveraine

Comme dans le coupé, un moteur central V8 à l’avant assure dans la Spider des performances de conduite exceptionnelles. Ses 450 CV et 470 newtons-mètres pourraient catapulter le bolide d’environ 1,5 tonne de 0 à 100 km/h en nettement moins de 5 secondes. Comme dans le coupé, la vitesse maximale dépassera allègrement les 300 km/h. Les forces seront exclusivement transmises à l’essieu arrière par une transmission à six rapports à commandes séquentielles situées derrière le volant.

D’après Alfa, l’architecture du châssis tubulaire en acier, en conjonction avec la carrosserie en fibre de carbone, garantit une rigidité considérable même dans le modèle ouvert. Une suspension à double triangulation à l’avant comme à l’arrière, des freins en carbone céramique particulièrement puissants et résistants et d’élégantes jantes de 20 pouces en alliage léger contribuent également à une sensation de conduite éminemment sportive.

Rêve largement inaccessible

Eu égard au prix significatif de plus de 150.000 euros et à la limitation à 500 exemplaires, peu d’amateurs pourront toutefois faire l’expérience de cette sensation. À l’instar du coupé, le cabriolet pourrait être rapidement épuisé et ne jamais franchir officiellement les portes des salles d’exposition. La 8c fera également figure de rareté dans la circulation. L’on peut le regretter, mais la fascination pour la première Alfa d’entre toutes n’en sera que renforcée.